Féminisme et mouvements de foule

• Suffragette ? Qu'est-ce que c'est ?

C'est un terme qui désigne  les millitantes de la Women's Social ans Political Union (WSPU), une organisation crée en 1903 pour revendiquer le droit de vote pour les femmes du Royaume-Uni. 

Ses modes d'actions fondés sur la provocation rompent avec la bienséance qui dominait jusqu'alors le mouvement suffragiste Britannique.

Ce terme à été repris pour designer l'ensemble des millitantes pour le droit de vote des femmes anglo-saxonnes.

• La naissance du suffragisme:

La naissance du suffragisme peut être raconté a travers l'histoire de cinq femmes, Selina Cooper, Millicent Garett Fawcett Emmeline Pankurst, Teresa Billington Greig et Emily Wilding Davison. Elles sont celles que l'on va appeler des les Suffragettes et se sont engagées -parfois au sacrifice de leurs vie- dans la cause des femmes. Pour parvenir a une amélioration de la condition des femmes, leurs but premier est d’obtenir le suffrage universel et par cela, elles espèrent pouvoir voter des lois en leur faveur.

 



Pour comprendre la lutte de ces femmes il est important de connaitre le contexte politique et social dans le quel nous sommes en 1870. A la fin du XIXeme siècle, quelque soit leurs conditions, les femmes britanniques sont considérées comme des citoyens de seconde classe, elles n'ont pas plus de droits qu'un criminel, un malade mentale ou un enfant, (autant dire, des plantes vertes !) Elles n'ont pas accès a l'institution ni même a l’éducation -(Pour quelles raison y auraient elles accès d'ailleurs puis ce que ce sont leurs maris qui prennent les décisions ?) et a métier équivalent elles ne gagnent que le tiers du salaire d'un homme. 

C'est pour cela que Sélina Cooper s'engage dans le féminisme. A la mort de son père ; alors âgée de 12 ans ; Sélina est employée avec son frère dans une usine où travaillent des femmes. Elle gagne 8 schilling pour 56 heures de travail par semaine ! (On comprends bien qu'elle se soit révoltée le petite Sélina !)

Il faut aussi savoir qu'à cette époque, la femme sera soumise toute sa vie à l'autorité d'un homme. De sa naissance a son mariage elle obéira docilement a son père puis, une fois mariée, c'est à son mari que celle-ci devra se soumettre. L’identité des femmes étant totalement dissoute dans celle de leurs maris ou père, celles ci ne sont pas considérées comme citoyennes.

Tout cela Millicent Garrett Fawcett va en faire l’amère constat. Lorqu'elle souhaite déposer un plainte pour le vol de son sac, on lui réponds que ce n'est pas possible car elle n'a aucun statut légale et le sac est la propriété de son mari ...

Dans cette monarchie constitutionnelle, le suffrage censitaire* règne encore. Seule les personnes payants plus de dix livre d’impôts peuvent voter, les autre n'ont le droit que de se taire. Il en est de même pour les femmes payant autant d’impôts que les hommes ; même si celles-ci sont assez riches elle sont femmes, elles sont donc considérées comme biologiquement inapte au vote.

Heureusement en 1884, les choses commencent à bouger ! Une loi accorde aux épouses de posséder leurs propre corps ce qui est une avancée essentiel, cella leurs donne un statut individuel, elles sont considérées dans la société. En temps qu'individu elle peuvent donc prétendre aux autres droits.

Millicent Garett Fawcett s'engage donc pour le droit de vote des femmes. Elle lance une première pétition qui rassemble 1400 signataires. Son but est de faire méthodiquement pression sur les députés et elle est convaincue que les femmes réussirons a convaincre une majorité d'entre eux. C'est comme ça que "naissent" celles qu'on appellent au départ les suffragites.

• De Suffragistes à Suffragettes, leurs revendications et actions

Les suffragistes ne veulent pas une révolution, mais une réforme. Leur idée est donc de demander les mêmes conditions que les hommes, elles commencent par demander une égalité, notamment dans le suffrage et dans les conditions de celui ci. Et comme les hommes n'ont qu'un suffrage censitaire, elles réclament donc d'abord un suffrage censitaire. (Malin n'est-ce pas ?!)

Les Suffragiste vont progressivement ébranler le système et redéfinir la place de la femme en pausant des questions fondamentales tels que, "Qui a le droit d’être citoyen et pourquoi ?  Qui a le droit de vote ?  Qui décide des lois et qui les subit ?"

Grâce a ces questions elles vont aussi redéfinir la place de l'individu dans la société britannique ; de sujet ; il va devenir citoyen.

Mais évidement elles sont loin d'avoir gagnées (Ce serait trop facile si tout le monde était d'accord ...). Elle vont devoir faire face a de nombreux opposant comme les anti-suffragistes, dont fait partie Mary World, une romancière populaire et connaissance de Millicent. Mary World craint que l'empire britannique ne soit menacé en janvier 1889 elle convient donc avec le rédacteur en chef d'un journal conservateur de lancer un appel contre le mouvement suffragiste. Leurs argument étant que le rôle des femmes en politique était différents de celui des hommes, le parlement s'occupait d'empire, de guerres, de relations internationales et de questions qui ne concernaient et intéressaient pas vraiment les femmes donc les femmes n’avaient rien a faire au parlement ( bah oui logique ).

A cette époque; dans les mentalités;  en raison de leurs aptitudes physiques  les hommes appartiennent à la sphère publique ( la politique, le travaille,... les chose importantes voyez vous ;) ) et les femmes a la sphère privée ( la popote, les tache ménagères et l’éducation de bambins ). Donc pour beaucoup a cette époque il est inconcevable que les femmes passent de la sphère privée a la sphère publique ( et oui, qui tiendrais le logis dans ce cas ? ).

Et quand certaines femmes osent sortir de leurs sphère privée et s'exprimer en publique la sentence est implacable. Elles sont qualifiées d'hystériques, et représentées dans les journaux comme déformées, ce qui emmène a penser que si elles sont déformées physiquement elles le sont aussi mentalement et ne sont pas aptes a concevoir des enfants. Elles ne remplissent donc pas leurs rôle de femmes de l’époque. C'est pour ces raisons ( ou plutôt prétextes infondés ) que les femmes ne doivent pas pratiquer la politique.

En 1896 Sélina a 32 ans elle épouse Robert Cooper. De cette union né un fils, qui malheureusement meurs d'une bronchite alors qu'il est seulement âgé de quatre mois. Sélina va donc penser que la mort de son très jeune fils est directement liée aux conditions de vie des ouvrières ( pensez donc, comment pourrait-on s'occuper d'un jeune enfant malade et le nourrir en étant soit même épuisée, malade et sous payé ). Elle tente alors de mobiliser les ouvrières dont elle est proche, en faveur du droit de vote, fait circuler des pétitions et rejoins les suffragettes aux quelles elle apporte 800 des 29359 signatures présentées en 1900 a Londres aux députés. C'est la qu'elle rencontre pour la première fois Millicent Garett Fawcett.

Millicent Garett Fawcett ce trouve a ce moment a la tête d'une toute nouvelle organisation, réunissant depuis 1897 toutes les sociétés suffragistes du pays en une seule fédération: L'Union Nationale des Sociétés pour le Suffrage des Femmes ( NUWSS**) une seule union pour unir les forces et gagner en efficacité. Seulement ce n'est pas suffisant, a la fin du 19eme siècle, attirés par l'or de nombreux pionniers anglais émigrent vers l’Afrique du sud. Mais les "affricaneurs" ne leurs laisse que le droit travailler et de payer des impôts. Les pionniers anglais font alors pression sur leur gouvernement. Celui ci exige immédiatement qu'ils soient reconnus comme citoyens a part entière et que légalité des droits soit établie. Les "affricaneurs" refusent, l'empire britannique leurs déclare la guerre ce qui fait bien sur réagir les militantes pour le vote des femmes elle ne comprennent pas comment le gouvernement est prêt a engager une guerre pour ces hommes qui ne sont en plus pas sur le sol britannique et refuse a d'accorder ces même droits aux femmes. Elles en arrivent donc au raisonnement qu'il serait acceptable, de s'opposer au gouvernements comme l'ont fait les pionniers, que se serait même un principe qui se défends et que le gouvernement défends. Tout ça va encourager la notion de résistance a l’étant

Le soir du 13 octobre 1905 Christabel Pankurst  et Annie Kenney se rendent au meeting de sir Edward Grey un membre pressentie du gouvernement qui a refusé jusqu'alors de les recevoir. Elles profitent de la campagne électorale pour se faire entendre. Devant une assemblée indifférant elles pausent alors la question du droit de vote pour les femmes mais évidement elles n'obtiennent aucune réponse. Mais elles avaient une stratégie derrière la tête elles se sont mises a crier: "et le droit de vote pour les femmes ?!" ce qui les a conduites a ce faire éjecter de la salle par les gardiens et la Christabel a décidé de cracher sur un policier par ce que c'étais un infraction elles ont donc été arrêtées et emprisonnées ( 7 jours pour Chrisatbelle et 5 pour Annie). Derrière ce coup d'éclat ce cache la mère de Christabel, Emmeline Pankurst. Elle est engagée depuis des années au saint du partie travailliste et adepte des techniques militantes elle a choisis de se donner les moyens de militer en faveur du droit de vote pour les femmes. Apres la mort de son mari ( en 1898 ) une salle devait être crée au nom de celui-ci. Emmeline apprends la section du parti travailliste qui devais utiliser la salle n'autoriserais pas les femmes a devenir membre de cette section. Don le 10 octobre 1903 elle réunie des femmes dont des socialistes locales tres pauvres et décide de créer le WSPU ( union sociale et politique des femmes ) qui a pour slogan "Des actions, pas des mots". Sa fille Christabel, lassée des méthodes légalistes de Millicent Garett Fawcett et de ces paires et décide d'aller encore plus loin. Celles que l'on appellent désormais les suffragettes Christabel, ca mère et les membres de la WSPU se lancent alors dans une série d'actions ayant pour but d'attirer l'attention du publique sur la cause des féministes qu'elles sont. Leurs stratégie est de faire parler d'elles constamment que ce soit en bien ou en mal.

Au saint de la WSPU Theresa Billinton Creig commence a élaborer des stratégies, théoricienne du mouvement, elle explique dans ces écrits que c'est presque un devoir morale pour les femmes d'enfreindre les lois. Les lois étêtant faites sans les femmes et généralement contre elles pourquoi y obéiraient-elles.

Les militantes multiplient les manifestations interdites, les prises de parole, les interruptions de réunions publique et mieux encore elles s'enchainent au grille du parlement.

Cela a eu pour effet de mètre la question du droit de vote des femmes au centre des préoccupations politiques car le mouvement des suffragettes est impossible a ignorer contrairement aux autres mouvements suffragistes par ses actions illégales. Actions que Millicent ( membre du NUWSS ) n'approuve évidement pas même si elle reconnaît l'efficacité de la WSPU.

Nous retrouvons donc avec deux organisations différentes Suffragistes ( aux méthodes constitutionnalistes ) et des Suffragettes ( aux méthodes activistes ) des méthodes différentes mais un même combat.  

Millicent et ces Suffragistes continuent de croire en leurs méthodes pondérées et légale mais déterminées elles aussi a frapper un grand coup elles organisent la première manifestation pacifique de masse, du mouvement. C'est ainsi qu'une foule de 5000 femmes traversent Londres le 7 février 1907 dans des conditions pénibles, sous les yeux des badauds venus admirer le spectacle. C'est la première fois qu'ils assistent a un tel rassemblements de femmes de toutes origines et de tout age

Le contexte semble pourtant favorable. Un an plutôt en 1906 le partie libérale a pris le pouvoir après 11 ans de règne conservateur à la chambre des communes et de nombreux députés se sont déclarés en faveur du vote des femmes au moment des élections. Ce changement de majorité fait naître de réels espoirs. Mais ceux-ci seront vite déçus car après 1906 c'est un partir qui devient très réformateur, mais pas pour les femmes ; c'est même le contraire. Ce partie vas devenir très anti-femme. De plus son premier ministre est un anti suffragiste. Celui ci pense que le demande en faveur du vote des femmes son faible et que tout va très bien pour les femmes puis-ce qu'elles sont représentées au parlement par les hommes elle n'ont pas besoin d'y siéger.

Sans compter que qu'il y a aussi des femmes qui ne veulent pas du droit de vote et c'est un argument très important de l'anti suffragisme " comme les femmes ne se sont pas mobilisées en nombre suffisent pour demander le vote c'est qu'elles n'en veulent pas"

Alors la WSPU a relevé le défi et a décidé d'organiser une grande manifestation  a Hight Park le 28 juin 1908; elle sont près de 50000 et des femmes se rajoutent a la marche jusqu’à être 200 000. Mais pour le gouvernement ce n'est pas suffisant et celui-ci reste sourd au demandes de ces dizaines de milliers de femmes. Et aucun partie n'est prêt a s'engager en faveur de leurs droits. Le partie conservateur étant le plus fermement opposé au droit de vote des femmes. Le partie travailliste lui est face a un dilemme: priorité au suffrage universel masculin uniquement ou suffrage universel mixte ? Risquant que le parlement soit encore plus retissant a franchir ce pas de géant.

Le problème est que cela écartai la question de la classe sociale. Le parti travailliste résonne en thermes de classe sociale tandis ce que les femmes résonnent en thermes de sexes leur divergences étaient donc d'ordre politique et économique. Les femmes découvrent donc que le parti qui était avant leurs allié et dans le quel elles s’étaient engagées ne veut pas travailler avec elles. Parmi ces femmes il y a Sélina Cooper, et Emmeline Pankurst et sa fille Christabelle. Elles vont toutes délaisser leur engagement travailliste et se consacrer encore plus a leur lute pour le droit de vote des femmes. 

La WSPU aussi dois faire face a des démissions dues en partie au caractère et méthodes méthodes violentes déplaises a certaines de ses premières adeptes dont Theresa Billington Creig. Thérésa en vient même a créer sa propre organisation la WFL, la Ligue pour la Liberté des Femmes. C'est un mouvement qui prône la résistance passive et défend d'autres types d'actions, par exemple le refus des femmes a participer au recensement de la population celles ci n’étant pas considérées comme des citoyennes a part entière. De même étant taxées au même titre que les autres mais n'ayant pas le droit de vote elles refusent aussi de payer leurs impôts.

Les femmes multiplient donc les actions et la police les arrestations. Emmeline sera donc arrêtée plusieurs fois et entendue au tribunal ou elle déclarera " Nous sommes ici par ce que nous voulons faire les lois ; et non pas être hors la loi ".

Les organisations se servent de la portée médiatique de se genre de procès pour défendre le droit de vote en particulier dans la WSPU et WFL. Elles se utilisent la presse publique pour diffuser largement leurs idées et leurs actions.

• Augmentation de la violence et tournants décisifs dans le combat pour le droit de vote des femmes

En 1909 la tension monte d'un cran les femmes sont jetées en prison comme n'importe quel criminel de droit commun mais elles commencent a être considérées comme des prisonnières politiques.

La même année l'une d'entre elles décide de protester en entamant une grève de la faim. Des gens comme Jean Jaures et Marie Curie la soutienne en écrivant au gouvernement. La grève de la faim devient donc un autre outil de lute pour les militantes pour le droit de vote des femmes.

Au mois d'aout 1909 les grévistes de la faim étant de plus en plus nombreuses le ministre de l’intérieur  Herbert Gladstone que les femmes ne sont lus autorisées a refuser la nourriture ( devinez donc ce qu'il va ce passer... )le gouvernement décide que les Suffragettes seront nourries de force ( ...oui elles vont être gavées de force. Oui absolument ! C'est Horrible ! ). L’opinion publique est horrifiée pas ces méthodes ( -disons le clairement- barbares ). 116 médecins envoient une protestation au premier ministre, des députés protestent.

Cette violence a changée la vison des femmes par l’opinion publique. Elle ne sont plus vues comme des êtres dociles, fragiles et obéissants, elles s'affirment. Elles peuvent maintenant affirmer que se gouvernement basé sur la force physique n'est pas légitime et qu'il doit l’être dur le consentement des citoyens.

Pour mieux informer les citoyens les suffragettes créent un journal dans le quel elles exposent en unes les fondements politiques et philosophique de leurs actions.

1910 est un tournant dans la lutte pour le droit de vote de femmes, dans toute l'Angleterre les femmes commencent a être entendues, cette année là Suffragistes et Suffragettes recensent  90 000 supporters.

A la fin du mois de juillet 1910 Emmeline Pankurst accepte l'idée d'un comité de conciliation et annonce donc une trêve dans la violence. Au printemps, députés, Suffragistes et Suffragettes s'entendent sur un projet de loi qui pourrais donner dans un premier temps le droit de vote a un million de femmes.

Mais le 18 novembre alors que le parlement est réunis Lord Asquith déclare que les négociations avec la chambre des lord sont rompues.

A ce moment là, a la tête d'un cortège de 300 femmes Emmeline Pankurst décide de ce diriger vers le parlement. Ce qui va suivre est connu sous le nom de " Vendredi noir ". Ce jour là, les policiers (sous les ordres du nouveau ministre de l’intérieur, Winston Churchill) sont d'une extrême violence envers les manifestants ils arrêtent plus de cent femmes et quatre hommes mais ferment les yeux quand des badauds s'en prennent aux militantes.  La soeur d'Emmeline Pankurst est blessée a mort lors de ça participation a la manifestation par ces même policiers.

Dans le même temps plus de 130 femmes portent plaintes contre des policiers pour agression. Théresa Bilmlington Greig elle va plus loin et dénonce carrément les attouchements subits par les femmes lors des manifestations      

Le 1er Mars 1912 elles organisent pour la première fois sans préavis une action massive de bris de vitres ce qui prends les autorités au dépourvu. Maintenant elles n'utilisent plus le militantisme pour résister mais pour intimider.

Quelques semaines plus tard elles récidivent et frappes encore plus fort en s'attaquant a des bâtiments officiels. Et là plus de 200 Suffragettes sont arrêtées. Mais ces actions extrêmes ne sont pas comprise et considérées comme illogique, sans lien avec la lutte pour le droit de vote de la femme .

En mars 1912 la police investie le Q.G. des Suffragettes Emmeline est alors jetée en prison et sa fille en fuite a Paris, d'ou elle tente de contrôler le mouvement. Le mouvement devient alors plus clandestin et de plus en plus isolé. En mai 1912 les leaders de la WSPU sont jugées pour conspiration et incitation à la violence. Elle vont gagnent ce proses car les juges reconnaissent qu'elles sont techniquement coupable mais pas moralement car la cause de leurs agissement est due a la résistance du gouvernement à les écouter. C'est une grande victoire car c'est la premier fois que la distinction est faite entre l'esprit et la lettre de la loi. Distinction que les Suffragettes tente d’obtenir depuis des dizaine d'années ( une éternité même ) .

En 1913 la pression sur le gouvernement s'accroit, conscient que le gavage et les violences infligées au femmes ne font que nuire a son autorité le gouvernement fait voter une suspension temporaire surnommées par les suffragettes le "Cat And Mouse Act  " qui va ne faire qu’aggraver la situation qui est montré comme un avantage pour les Suffragettes mais qui ne sert que les intérêts du gouvernement.

• Première Guerre Mondiale et Espoir de conciliation après 50 années de combat
  

Le matin du 4 juin 1913 Emily Wiilding Davison jeune militante de la WSPU assiste au derby royale ou l'organisation avait décidée de mener une action dans le but d'attirer l'attention du roi sur la cause des femmes. Mais l'action ayant échouée celle ci se jette sous les sabots du cheval qui cours pour le roi. Elle meurt quelques jours plus tard ; des suites de ses blessures. Ces funérailles ont été l’évènement le plus spectaculaire jamais organisé par les Suffragettes 250 000 à 300 000 personnes auraient assisté au passage du cortège. C'est surement le plus grand rassemblement féministe qu'il y ai eu a Londres. Ce qui aurai du pousser le gouvernement a révise la question du droit de vote pour les femmes...

Mais En 1944 les préoccupations de l'Angleterre sont toute autres celle-ci s'engage dans la Première Guerre Mondiale. La Première Guerre Mondiale apporte une issue (hé oui c'est malheureux ) a l'impasse atteinte en 1914. La WSPU par sa violence avait crée un blocage dans le négociations avec le parlement.

Quelques jours après les débuts de la guerre Emmeline Pankurst obtient du gouvernement que toute les Suffragettes soit relâchées en échange de quoi, la WSPU s'engage a cesser toute violences et soutenir l'effort de guerre. C'est Emmeline Pankurst qui recrute les Munitionettes qui vont travailler a la fabrication d'armement dans les usines. Les femmes devient donc d'une aide précieuse et indispensables car elles sont leurs seules a pouvoir travailler a la fabriques d’équipements de guerre les hommes étant tous partis au front (hé oui, pas de femmes, pas de munitions). Ce qui leurs permet de demander plus encore notamment des salaires égaux a ceux des hommes.  

En 1907  Lord Asquith est remplacé par Loid Georges lui est lui, favorable au droit de vote pour les femmes. A ce moment quelques soldats commencent a rentrer du front et demandent de la classe ouvriere eux aussi le droit de vote dans le but de voter contre les horreurs aux quelles il ont assistés. C'est aussi ce que pense Emmeline Pankurst qui soutient le droit de vote des soldats au point de remettre a plus tard celui des femmes.

Mais a la fin du mois d'aout 1916 la question du droit électorale est confiée a une commission qui recommande que le droit de vote soit accordé au tout les hommes et a certaines femmes ; sous certaines conditions. C'est une occasion pour les militantes pour le vote des femmes de défendre leur cause et c'est ce qu'elle font en continuant d'exercer une pression constante sur le gouvernement. La question des femmes revient d'une façon que celui-ci avait cru pouvoir éviter. Il est impossible d'ignorer que les femmes on sacrifiées énormément pour l'effort de guerre et que celles-ci ont étés indispensables.

En 1918 le parlement vote le Representation Of The People Act donnant le droit de vote a tout les hommes de plus de 21 ans et aux femmes de plus de 30 ans détentrices d'une qualification ou mariée a un homme inscrit sur les listes électorales locales.

• Et enfin la victoire.

En juillet 1928 une seconde loi est votée au parlement a une très large majorité. Celle-ci déclare la parfaite égalité du droit de vote entre les hommes et les femmes. Les femmes ont gagnées tout individu femme ou homme de plus de 21 ans peut maintenant voter au Royaume Unis.

Millicent est présente le soir du vote. Emmeline Pankurst elle, meurt le 14 juin 1928 quelques jours avant le vote. Millicent Garet Fawcett Meurt elle un an plus tard le 5 aout 1929. Sélina Cooper s'engage contre le fascisme dans les années 30 et meurt Le 11 novembre 1946 agée de 81 ans. Théresa Billington Greig cesse mais ses écrits d'avant la guerre pauseront les bases des réflexions féministes a venir  meurt en 1964 à l'age de 87 ans

 Lexique:

*suffrage censitaire:  Le suffrage censitaire est le mode de suffrage dans lequel seuls les citoyens dont le total des impôts directs dépasse un seuil, appelé cens, sont électeurs.

**NUWSS: National Union of Women's Suffrage Societies

Sources: "Les suffragettes, ni paillassons, ni prostituées",Michèle Dominici, ARTE France/2011

définitions: Wkipédia

Par Marine Bignonneau le 23/01/16

Le féminisme, contrairement à la plupart des clichés modernes, n'est pas une forme de machisme inversé !

C'est au contraire mettre les deux sexes au même rang et ainsi ne pas valoriser plus l'un ou l'autre dans certaines lois, droits, au niveau juridique, etc ...

Notre ami Larousse nous donne d'ailleurs gentiment sa définition : "Le féminisme est un mouvement militant pour l'amélioration et l'extension du rôle et des droits des femmes dans la société." Cependant, cette définition, mal interprétée, peut alimenter les préjugés ! 

Le mouvement féministe a pour but de réfléchir et de militer pour les droits de la femme afin d'arriver à une égalité. Non pas une égalité dans tous les domaines, car il faut bien prendre en compte la physiologie notamment, et les autres différences naturelles des genres. Non, le féminisme ne cherche pas l'égalité mais l'équité entre les sexes. 

Par ailleurs, il existe une multitude de perception différente du féminisme. Ceci est le résultat des réflexions auxquels nous a amené à réfléchir ce TPE.

Définition du sextrémisme par le Manifeste FEMEN

"Le sextrémisme c'est la sexualité qui se rebelle contre le patriarcat par des actions politiques frontales et radicales. En utilisant les corps comme vecteur et en jouant avec les codes sexistes, les FEMEN détruisent les jugements patriarcaux qui soumettent le corps des femmes. Ce mot s'impose comme contrepoint ironique face à l'extrémisme patriarcal et son culte de terreur et face aux extrémismes religieux. C'est une forme non violente mais extrêmement agressive de provocation. C'est une arme de démoralisation puissante, sapant les bases d'une éthique poussiéreuse et d'une culture patriarcale vérolée.

Le sextrémisme permet aux FEMEN de sensibiliser l'opinion publique à propos des questions importantes concernant les femmes aujourd'hui, mais aussi de tester le niveau de liberté de chaque pays dans lequel elles conduisent des opérations."

Définition de la Révolution Orange par Wikipédia

La révolution orange est le nom donné à une série de manifestations politiques ayant eu lieu en Ukraine à la suite de la proclamation le 21 novembre 2004 du résultat du deuxième tour de l'élection présidentielle, que de nombreux Ukrainiens perçoivent comme truqué par le gouvernement de Viktor Ianoukovytch et par le puissant clan de Donetsk, dont l'oligarque Rinat Akhmetov. Certains sont également outrés par l'appui médiatique, politique et logistique de Vladimir Poutine et du gouvernement russe à Ianoukovitch. Organisées par le candidat malheureux à la présidence, Viktor Iouchtchenko et son alliée Ioulia Tymochenko, les protestations prennent rapidement de l'ampleur. Elles sont financées par des opposants du clan de Donetsk, dont certains avaient des fortunes considérables. La révolution bénéficie du soutien des nombreux gouvernements occidentaux, dont celui des États-Unis et de financements d'organisations américaines, elle mobilise plus d'un demi-million de manifestants à Kiev et à travers le pays pendant une quinzaine de jours.

Le résultat immédiat de la Révolution orange est l'annulation par la Cour suprême du scrutin et l'organisation d'un nouveau vote le 26 décembre 2004 qui voit la victoire de Viktor Iouchtchenko, qui réunit 52 % des voix contre 44 % pour son rival Viktor Ianoukovytch ; sa présidence est cependant entachée de crises politiques multiples avec les gouvernements successifs. D'un point de vue géopolitique, la Révolution orange marque un rapprochement de l'Ukraine avec l'OTAN et avec l'Union européenne.

"Every Wooman is a riot" (Chaque femme porte en elle la révolte)

Pour cette étude, nous nous sommes exclusivement appuyées sur le manifeste FEMEN, car toute l'histoire de ce mouvement y est répertorié clairement et nous estimons cette source sûre. En outre, ce manifeste croise parfaitement la littérature avec l'histoire du mouvement.

FEMEN ? Mais qu’est-ce donc ?

Nous considérons les actions des FEMEN comme des mouvements de foule puisque ces dernières, bien qu'en petit nombre lors de leurs apparitions, profitent des gros rassemblements la plupart du temps et provoquent ainsi un mouvement de foule à proprement parlé.

Manifeste FEMEN par les éditions Utopia, collection Dépasser le patriarcat.

A toutes nos sœurs en lutte.

A la nouvelle génération de femmes qui devront

 à leur tour se battre pour n'avoir plus jamais honte

du sexe entre leurs cuisses et œuvrer pour un monde

de justice et d'égalité.

A toutes les héroïnes anonymes à travers le monde

celles qui s'élèvent contre la violence, l'inégalité,

l'oppression, l'humiliation et l'injustice.

A celles qui résistent par un refus, par un cri,

par une image, par un mot ou un geste.

A toutes les femmes qui lèvent leur menton, dressent

leur poitrine, et brandissent leur poing.

A toutes, fières, courageuses et victorieuses.

 -Dédicace du manifeste FEMEN

Le logo est la figure stylisée de la lettre F (f) de l'alphabet cyrillique .                                                                                                                  

(Un écho à la forme de seins féminins)

1.  Petit historique du mouvement :

• Les débuts du mouvement :

Ce mouvement prend sa source en 2008 lorsque Anna Hutsol, ukrainienne fonde le mouvement afin de lutter contre le tourisme sexuel et la prostitution dans son pays. Les premières campagnes se font sous forme de performances de rues ; les premières ont lieux à Kiev. Mais le nouveau groupe de contestation à d'abord du mal à attirer l'attention du public et des médias pour leurs performances … Alors en 2010, elles découvrent leur « arme de déstabilisation du système patriarcal oppresseur : La manifestation seins nus !

• Alors, ces premières actions seins nus ?

En décembre 2010, cinq activistes s’introduisent seins nus dans un bureau de vote pour les élections présidentielles avant l'arrivée de Ianoukovitch, le candidat et futur dictateur ukrainien. Elles brandissent des pancartes arborant le slogan « stop raping the country » (traduction : arrêtez de violer le pays) et elles annoncent ainsi qu'anticipent l'arrivée prochaine de la dictature et de la guerre.

Grâce à cette action, le groupe d'activistes parvient enfin à attirer l'attention et obtient une diffusion plus large par les médias à échelle locale et internationale. Dès lors, FEMEN fait face aux régimes dictatoriaux de l'ancienne URSS. A présent, le groupe activiste sort de ses frontières et accomplis des opérations commandos dans ses pays voisins (toujours seins nus) comme la Russie et la Biélorussie.

• Et là, problème : la répression d’état …

Décembre 2011 FEMEN organise sa première manifestation à Moscou en opposition à la politique de Poutine devant la cathédrale du Christ-Sauveur avec le slogan « God, throw away the King » (Dieu, jette le roi). Quelques mois plus tard : un groupe de punk russe, les Pussy Riots sortent leur prière anti-Poutine dans la même cathédrale et en reprenant le même slogan dans leur chanson. (Tout pareil comme elles !)

Même mois à Minsk en Biélorussie, Alexandra Nemchinova, Oksana Shachko et Inna Shevenko manifestent pour dénoncer les emprisonnements, tortures et autres disparitions dont sont victime les activistes politiques et les journalistes sous Loukachenko et sa dictature. Elles se font kidnapper à la gare routière où elles se rendaient pour rentrer en Ukraine et les journalistes qui couvraient l’événement sont arrêtés par le KGB. Elles sont laissées dans une camionnette pour la nuit puis torturées et menacées de mort. Elles finissent par être abandonnées à l'aube dans une forêt sous la neige.

FEMEN voit l’influence de son mouvement grandir et attirer l'attention de divers partis politiques qui veulent se servir du mouvement uniquement pour servir leurs propres intérêts mais le groupe se voit dans une situation peu enviable pour des féministes : la tentative de prise de contrôle patriarcale du mouvement en son sein même. Victor Sviatskiy qui conseillait et aidait les activistes, veut à présent imposer sa volonté sur les futures activités du groupe. Arrive donc un conflit qui mènera le petit Victor à quitter le groupe. Maintenant, FEMEN n'est plus un groupe ukrainien mais bien un mouvement international qui débute.

• L'internationalisation à travers un événement majeur :

Des poursuites sont engagées contre Inna mais mentionner la destruction de la croix est impossible car elle est innexistante légalement.Elle est tout de même suivie par les services secrets et sera contrainte de s'exiler suite à la pénétration de son domicile par la police. Elle se cache en Pologne puis rejoins la France où elle entreprend d'installer la première branche FEMEN internationnale à Paris.Elle obtiendra l'asile politique francais en avril 2013. 

Définition du mouvement FEMEN par Le petit Robert de la langue française, 2015

"Groupe de contestation féministe crée en Ukraine en 2008. Le mouvement ,devenu cosmopolite, se bat pour contre toute forme d'aliénation des femmes en particulier religieuses et politiques. Ses membres, appelées les FEMEN, organisent des happenings et protestent seins nus."

La révolution Française se déroule entre le 5 mai 1789 et le 9 novembre 1799, c'est une époque de lutte pour les Droits de l'Homme. En revanche, les femmes ont été les grandes oubliées de cette période historique ! Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir réclamé leurs droits à grands coups de discours et d'actions collectives !

Lors de la révolution Française, le pays est socialement et politiquement bouleversé suite à la chute de l'ancien régime et l'abolition des privilèges. Il faut alors établir une nouvelle constitution qui aboutira à la Déclaration des Droits de l'homme et du Citoyen le 26 aout 1789. Or, ce nouveau texte de loi ne prend aucunement en compte la condition féminine. Cela mènera à un mouvement de révolte de celles-ci qui contesteront ces décisions par des écrits (comme Olympe de Gouges) ou des actions (Claire Lacombe)

Cependant, il faut prendre en compte le contexte de l'époque : nous nous trouvons dans une société conservatrice et chrétienne. La femme est considérée comme "le principe spirituel du foyer, l'homme le principe juridique". Elles sont donc citoyennes ; oui ; mais en tant que femmes de citoyens.

Les prémices des contestations :

La contestation naît donc d'abord des femmes du peuples (ou tiers état) à Paris et la plupart d'entre elles n'ont pas réellement conscience qu'elles luttent pour leurs droits. Elles demandent seulement de quoi se nourrir, une vie et des impôts moins durs et plus justes. Les premières qui donnerons une dimension féministes à leur combat seront les quelques femmes instruites, en abordant des problèmes quotidiens ... Elles seront très vite persécutées pour cela.

Les femmes sont exclues des débats politiques, La majeure partie des actives au sein de la Révolution n'a pas conscience d'appartenir à une catégorie particulière. C'est donc dans des salons privés que se retrouvent les femmes les plus instruites et de classes sociales les plus élevées pour débattre de la condition féminine. Certains hommes s'y rendent également afin de confronter les points de vue. L'un de ces salons que nous pourrions citer est celui de Mme Roland (que Robespierre fréquentais) mais il y a peu de partisans pour l'égalité hommes/femmes.

Les grands rassemblements :

Totalement exclues des rassemblements politiques, les femmes ne se gênent pas pour autant et rendre dans les tribunes ouvertes au public où elles troublent les débats par leurs interventions, leur permettant une influence sur les législateurs. En cela, elles montrent donc qu'elles s'immiscent dans la vie politique. Ces femmes sont appelées les "tricoteuses", terme anciennement  considéré comme injurieux sous l'ancien régime (en référence à une condition sociale fort peu enviable voire misérable) mais qui perdra peu à peu sa connotation péjorative.

Exclues (Oui, encore !) des clubs révolutionnaires, les femmes forment les leurs et tiennent des séances où elles lisent les journaux, les lois et animent des discutions autour de problèmes politiques. Elles s'occupent également de tâches humanitaires

La démocratisation de ces clubs se fait à partir de 1791 où les femmes prennent une part active à la vie politique de leurs régions aux côtés des Jacobins.

À Paris, deux clubs se succèdent : 

•  le premier (et celui parmi les plus réputés) est la Société Patriotique et de Bienfaisance des Amis de la Vérité (de 1791 à 1792). Il est Fondé par Etta Palm d'Aedlers et plaide pour l'éducation des petites filles pauvres ainsi que le divorce et les droits politiques.

• Puis le Club des Citoyennes Républicaines Révolutionnaires (du 10 mai au 30 octobre 1793). 

Lorsque le 18 novembre 1793 Claire Lacombe pénètre au Conseil Général de la Commune de Paris à la tête d’un groupe de femmes portant bonnet phrygien, l'accès leur est interdit par le procureur général avec, en prime, un discours misogyne. C’est par la suite que la Convention décrétera l'interdiction de tous les clubs et sociétés de femmes, le 30 octobre 1793. A partir de cette date, l'interdiction d'assister aux réunions politiques ne tardera pas. 

Les combats gagnées (ou non) et fruits des revendications :

Tous ces combats n'ont finalement pas ouvert le chemin de la citoyenneté aux femmes et pour les plus investies, c'est comme si leur révolution avait été dérobée ainsi que leurs droits politiques. Le dit "sexe fort" reste dominant de ces dames malgré tous leurs efforts .... Et pourtant ! 

La Révolution a bien permis une remise en cause des rapports entre les sexes : les questions taboues jusqu'alors ont été abordé ! Mais faire la découverte que, oui, en effet, les femmes ont une place dans cette nouvelle société ne veut pas dire la leur accorder. (Ce serait trop beau !)

Le droit de vote des femmes ne sera jamais abordé et elles seront plutôt exclues des affaires politiques. Par contre (Oh ! Grand miracle !) leur personnalité civile est reconnue, elles ne sont plus des être humains soumises à la tutelle d'un homme toute leurs vies pour exister, mais bien des personnes à part entière. Avec la Constituante de 1791, leur émancipation civile s'agrandit grâce à l'égalité des droits de successions. Elles peuvent à présent, également choisir de se marier ou non et avec celui qu'elles désirent. Les homme et femmes accèdent également et de façon identiques à la majorité civile.

Les grandes lois de septembre 1792 sur l'état civil et le divorce traitent à égalité les deux époux. La femme mariée est délivrée de la tutelle maritale. La loi dit que le mariage se dissout par le divorce (incompatibilité d'humeur ou consentement mutuel).

Ouverture sur la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne par Olympe de Gouges :

Avec le suffrage universel masculin, la Révolution ouvre l'accès aux droits politiques à un plus grand nombre d'hommes. Plus tôt, les droits politiques étaient réservés seulement aux propriétaires mais la Constitution de 1791 fait naître le suffrage universel (enfin … à moitié). Pour aller voter, il faut :

• être français

• avoir 21 ou 25 ans

• avoir des revenus conséquents ou payer une contribution équivalente à quelques jours de travail (Eh ! Faudrait pas trop demander non plus !)

• ne pas être domestique, ni religieux cloîtré, ni handicapés mental.

Voilà, encore une fois, qui est oublié ? (allez, une petite aide, le mot a bien dû être répété cent fois dans l'article.) Les femmes.

Olympe de Gouges, elle, ça ne lui convient pas vraiment cette histoire, alors la Constitution, elle la reprend, et met tout au féminin ! Et toc ! Il ne fallait pas oublier les femmes. Son adaptation est dédiée à la reine Marie Antoinette.

Sources :

Quel rôle les femmes ont-elles jouées pendant la révolution française ?

Les femmes, oubliées de la révolution française ?

Les tricoteuses pendant la révolution Française

Les tricoteuses

Le bon Wikipédia

Giedrė Barauskaitė ( dite GiedRé), naît le 23 octobre 1985 à Vilnius, capitale de la RSS de Lituanie, qui fait alors partie de l'URSS.

Elle est  est une auteure-compositrice-interprète et humoriste  d'expression française.

Sa mère émigre à la suite du décès de son mari et s'établit d'abord en banlieue parisienne avec Giedré, alors âgée de sept ans, et son grand frère. Giedré reste discrète sur toutes les raisons qui ont poussé sa mère à quitter la Lituanie.

Après un aller-retour en Lituanie, Giedré s'installe à Strasbourg. À 15 ans, elle débute la guitare et compose de petites chansons.

Après avoir obtenu son bac puis entamé des études de droit à l'âge de 19 ans, elle étudie l'art dramatique au cours Florent puis à l'ENSATT de Lyon (68^e promotion) et tient de petits rôles à la télévision, au théâtre et dans des spots publicitaires,.

Sur l’air du « Chant des marais » l’hymne du MLF est chanté à la manifestation du 20 novembre 1971. Très belle interprétation, par les Choraleuses. Dont voici les paroles ( Allé toutes ET TOUS en chœur ;) ! ): 

Nous qui sommes sans passé, les femmes

Hé oui ! Emma Watson n'est pas seulement la jolie actrice qui joue Hermione dans Harry Potter que tu connais forcément et avec la quelle tu as surement "grandi" ( si tu est de la genération 90's ) ! Elle est aussi une féministe convaincue et convaincante comme tu peut le voir dans la vidéo juste ici ( oui, oui juste là ! clique ;) ! )